Toutes nos histoires infinies, Rebecca Yarros

 

Résumé :

À vingt-huit ans, après un divorce douloureux, Georgia doit repartir de zéro. Elle retourne vivre dans la maison de Scarlett, sa grand-mère décédée, autrefois romancière. Là, elle doit cohabiter avec un auteur à succès chargé de terminer le dernier roman de Scarlett. Noah est certes séduisant, mais elle le déteste au premier regard. Pourtant, peu à peu, ils apprennent à sa connaître et même... à s'apprécier.

En découvrant d'anciennes lettres, ils comprennent que Scarlett a raconté dans ce livre sa véritable histoire, celle d'un amour tragique avec un pilote de la Royal Air Force. Et si Georgia et Noah parviennent à en écrire le dernier chapitre, peut-être pourront-ils commencer celui de leur propre histoire...

Mon avis :

Ce roman raconte deux histoires d'amour. L'une a lieu pendant la Seconde Guerre Mondiale, en Angleterre entre Jameson, pilote américain et Scarlett une militaire anglaise (l'autre a lieu au présent). Leur destin s'entremêle avec celui de Noah, auteur à succès et Georgia, l'arrière petite fille de Scarlett et Jameson. 

Scarlett, l'arrière grand-mère de Georgia est morte depuis peu. C'était une autrice reconnue dans le monde de l'édition pour de belles romances avec des happy ending. Mais, il y a un roman qu'elle n'a jamais réussi à finir : sa propre histoire d'amour avec Jameson. La mère de Georgia la convainc d'engager Noah Harrison pour finir ce roman inachevé. 

C'est une narration alternée entre présent et passé avec en plus des lettres échangées entre Jameson et Scarlett. On y retrouve les points de vue des personnages principaux : essentiellement Georgia, Scarlett, Noah et Jameson. 

On pourrait croire en lisant le résumé de l'histoire que toute l'intrigue est dévoilée et donc que cela n'a pas trop d'intérêt de lire le roman, un peu comme les bandes annonces un peu trop détaillées de films. C'était ma première erreur. 

Ma deuxième erreur a été de croire que j'allais lire deux histoires d'amour tortueuses avec des slow burn et j'en passe. PAS DU TOUT. Les deux histoires d'amour sont toutes les deux très évidentes, certains pourraient même dire stéréotypées et en soi, elles le sont peut être mais ce n'est pas là l'intérêt du roman. 

L'enjeu est dans le lien entre l'histoire de Jameson/Scarlett et celle de Noah/Georgia plus de 75 ans après. Ces histoires se mélangent tellement bien et sont si belles que l'on ne peut que devenir addict. 

De même, ce n'est pas simplement une romance. Ce sont des histoires de famille, de deuil, d'amour bien sûr ... La place de l'héritage familial est important aussi. Beaucoup de plot twist ne ménagent pas nos pauvres petits cœurs d'artichauts. 

En bref, préparer vos mouchoirs parce que de mon côté j'ai eu du mal à retenir mes larmes. 

Gros coup de cœur. 

Je lis beaucoup de romances et à force je deviens assez difficile. Mais lorsque l'on a devant soi une écriture fluide, des personnages attachants, une histoire poignante et des plot twist géniaux, on ne peut que remercier l'autrice ! Merci beaucoup pour tout.

C'est ça la magie de la lecture : le pouvoir des mots et de notre imagination. 

"Il était difficile de croire qu'un lien si fort puisse être affaibli par quelque chose d'aussi indéfini que le temps."

Not in Love, Ali Hazelwood

 

Résumé :

Rue Siebert a une règle d'or : elle n'accorde jamais de second rendez-vous. Cela participe à son équilibre de vie. Des amies fidèles (enfin, juste deux), la stabilité financière qui lui a fait défaut dans son enfance et un job de rêve chez Kline, une entreprise de biotechnologie, suffisent à son bonheur. Alors, quand elle quitte Eli Killgore après une soirée mémorable, elle sait qu'elle ne le reverra jamais. Seulement, le lendemain matin, Rue apprend, médusée, que Kline a été rachetée... par Eli et ses associés. C'est un homme qui a l'habitude d'obtenir ce qu'il veut, en affaires comme en amour. Sauf que Rue Siebert est catégorique : elle ne va rien lui céder, et surtout pas son cœur.

Mon avis :

Je suis devenue une fan inconditionnelle d’Ali Hazelwood depuis Love on the Brain. Ses romans sont un vrai réconfort, très bien écrits. J’apprécie énormément les personnages et l’univers scientifique dans lequel l’autrice plante le décor.

Cette fois-ci, Not in love est peu différent des autres romances qu’elle a pu écrire avant. Elle l’indique au début du livre : ce n’est pas un slow burn mais plutôt un roman New Adult avec beaucoup de scènes de sexe. Pour les personnes qui ne sont pas fans de ce type de roman, passer votre chemin.

C’est l’histoire de Rue, une ingénieure dans l’industrie alimentaire qui rencontre Eli, commence à bien l’apprécier (mais attention, Rue ne cherche aucune relation, et ne revoit jamais la même personne !). En plus de cela, elle apprend qu’Eli est l’une des personnes qui a racheté l’entreprise dans laquelle elle bosse.

Comme toutes les histoires d’Ali Hazelwood, l’intrigue est assez prévisible et ce n’est pas vraiment pour ça que l’on aime tant ses livres. Personnellement, j’en suis fan parce que j’adore son écriture, j’aime les love interest des protagonistes féminines. Cela change vraiment de ce qu’on peut lire d’habitude, il y a toujours cette touche d’humour qui fait plaisir et rend la lecture très agréable. On retrouve tous les ingrédients, j’ai passé un très bon moment à lire Not In Love.

Et pourtant, ce n’est pas mon livre préféré d’Ali Hazelwood. Je me suis un peu moins attachée aux personnages. C’est peut-être lié au fait que la relation était très physique, et que l’on s’attardait un peu moins sur la construction de la relation et donc pas de slow burn, que j’aime tout particulièrement.

C’est aussi la première fois que je lis l’un de ses livres en anglais. A part les termes scientifiques qui peuvent nous perdre parfois, cela se lit très bien dans la langue originale et sa plume est tout autant addictive. Je n’ai pas décroché du roman de la journée.

En résumé, une très bonne lecture. Ali Hazelwood s’aventure dans le New Adult, et c’est très bien fait ! Je relirai ce roman à l’occasion …

 "Maybe people can be happy and sad. Maybe stories are messy and complicated. Maybe endings don't always include solutions that tie everything together in a bow. But that doesn't mean that they have to be tragedies."